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To: Au Conseil fédéral
Pour la reprise des versements en faveur de l'UNRWA
Le Conseil fédéral a décidé de reprendre les versements pour l'UNRWA, et même de financer des projets supplémentaires. Il est donc inutile de poursuivre cette canmpagne.
• L’UNRWA (United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees), l’agence de l’ONU pour l’aide aux réfugié.e.s palestinien.ne.s, rencontre de graves difficultés financières depuis que les États-Unis ont renoncé à leur participation financière en 2018.
• En 2019, la direction de l’UNRWA est mise sous enquête interne concernant notamment son mode de gestion du personnel. Ignazio Cassis saute sur l’occasion pour suspendre toute aide additionnelle de la Suisse à l’UNRWA (contrairement à l’Union Européenne qui maintient son soutien à l’UNRWA).
• Les programmes de l’UNRWA dans les domaines de la santé, de l’éducation, ainsi que l’aide directe aux réfugié.e.s palestinien.ne.s dans les camps sont mis en danger par ces blocages de versements. Ce n’est pas à la population palestinienne dans les camps de réfugié.e.s à faire les frais d’une éventuelle et non avérée mauvaise gestion de l’UNRWA.
Nous soussignés, considérant que ce n’est pas à la population palestinienne dans les camps de réfugié.e.s de faire les frais d’une éventuelle et non avérée mauvaise gestion de l’UNRWA, demandons au Conseil Fédéral de reprendre sans délais les versements en faveur de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient.
• En 2019, la direction de l’UNRWA est mise sous enquête interne concernant notamment son mode de gestion du personnel. Ignazio Cassis saute sur l’occasion pour suspendre toute aide additionnelle de la Suisse à l’UNRWA (contrairement à l’Union Européenne qui maintient son soutien à l’UNRWA).
• Les programmes de l’UNRWA dans les domaines de la santé, de l’éducation, ainsi que l’aide directe aux réfugié.e.s palestinien.ne.s dans les camps sont mis en danger par ces blocages de versements. Ce n’est pas à la population palestinienne dans les camps de réfugié.e.s à faire les frais d’une éventuelle et non avérée mauvaise gestion de l’UNRWA.
Nous soussignés, considérant que ce n’est pas à la population palestinienne dans les camps de réfugié.e.s de faire les frais d’une éventuelle et non avérée mauvaise gestion de l’UNRWA, demandons au Conseil Fédéral de reprendre sans délais les versements en faveur de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient.
Why is this important?
Pour la reprise des versements en faveur de l’UNRWA
L’UNRWA (United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees - Agence de l’ONU pour l’aide aux réfugié.e.s palestinien.ne.s) a été créée en 1949, suite à la création de l’État d’Israel, pour venir en aide aux quelques 750’000 réfugié.e.s palestinien.ne.s. qui avaient été expulsé.e.s de leurs villages par les milices sionistes. Ces réfugié.e.s vivent depuis dans des camps situés dans les pays voisins comme la Jordanie, le Liban, la Syrie, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.
En 2017, le budget de l’UNRWA était d’environ 1’200 mio $. L’UNRWA venait alors en aide à plus de 5,4 millions de réfugié.e.s. L’UNRWA est essentiellement financée par les contributions volontaires des États. En 2017, les États-Unis versaient environ 360 mio $ et en 2018, la Suisse soutenait l’Agence avec une versement d’environ 27 mio $.
En 2018, les États-Unis renonçaient à leur participation financière et le financement de l’UNRWA se voyait ainsi amputé de 300 mio $. (60 mio $ avaient déjà été versés). Le chef de l’Agence, le Suisse Pierre Krähenbühl a, dès 2018, lancé un appel aux donateurs pour qu’ils augmentent leur contribution afin de pouvoir maintenir les indispensables programmes d’aide aux réfugié.e.s palestinien.ne.s. En 2018, ses efforts furent couronnés de succès, mais restait à assurer l’avenir. L’Agence a présenté pour 2019 un budget égal à celui de 2018.
Fin juin de cette année, Pierre Krähenbühl annonçait que l’UNRWA avait pu remplir son programme pour cette première moitié de l’année, mais que les fonds manquaient pour le second semestre. Lors de la session de la commission spéciale de l’ONU pour les annonces de contributions volontaires pour l’UNRWA, le secrétaire général, M. António Guterres, a souligné les efforts d’économies réalisés par l’Agence ces 5 dernières années pour un montant de 500 mio $.
Coup de tonnerre
Fin juillet 2019, des fuites d’un rapport d’une enquête interne de la commission d’éthique de l’UNRWA sont publiées dans la presse. Ce rapport accuse P. Krähenbühl, notamment d’abus de pouvoir et d’engagement de personnes sans respecter les règles en vigueur dans l’organisation. Il est reproché entre autres à P. Krähenbühl d’avoir voyagé 28 à 29 jours par mois - ces voyages ont permis de combler un déficit de 450 mio $. Début août, M. Antònio Gutteres a nommé M. Christian Saunders commissaire général adjoint de l’ONU pour soutenir l’UNRWA dans la poursuite de ses programmes.
Et la Suisse ?
La Suisse a versé avant le 30 juillet de cette année 22,3 mio CHF à l’UNRWA. Suite aux fuites dans la presse du rapport de l’ONU concernant la gestion de l’Agence, Ignazio Cassis, sans consulter les spécialistes du Proche – Orient au DFAE, a décidé de suspendre toute aide additionnelle à l’UNRWA. Les Pays - Bas et la Belgique ont également suspendu leur aide.
Le 2 octobre pourtant, l’Union Européenne décidait de maintenir son soutien à l’UNRWA et de poursuivre ses versements à l’organisation.
Conséquences
Les programmes de l’UNRWA dans les domaines de la santé, de l’éducation, ainsi que l’aide directe aux réfugié.e.s palestinien.ne.s dans les camps sont mis en danger par ces blocages de versements. En 2018, M. Krähenbühl a réussi à combler le déficit annoncé, mais tout reste à faire pour consolider le financement de l’UNRWA pour 2019 et pour le pérenniser.
Si la direction de l’UNRWA est sous enquête interne concernant surtout son mode de gestion de personnel, ce n’est pas au peuple palestinien d’en faire les frais.
On peut s’interroger aussi sur les intentions de M. Cassis qui a déclaré en 2018 : « L’aide de l’UNRWA constitue plus un obstacle qu’une solution à la paix au Proche-Orient. En particulier, les camps établis depuis des années en Jordanie et au Liban empêchent l’intégration ».
L’UNRWA (United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees - Agence de l’ONU pour l’aide aux réfugié.e.s palestinien.ne.s) a été créée en 1949, suite à la création de l’État d’Israel, pour venir en aide aux quelques 750’000 réfugié.e.s palestinien.ne.s. qui avaient été expulsé.e.s de leurs villages par les milices sionistes. Ces réfugié.e.s vivent depuis dans des camps situés dans les pays voisins comme la Jordanie, le Liban, la Syrie, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.
En 2017, le budget de l’UNRWA était d’environ 1’200 mio $. L’UNRWA venait alors en aide à plus de 5,4 millions de réfugié.e.s. L’UNRWA est essentiellement financée par les contributions volontaires des États. En 2017, les États-Unis versaient environ 360 mio $ et en 2018, la Suisse soutenait l’Agence avec une versement d’environ 27 mio $.
En 2018, les États-Unis renonçaient à leur participation financière et le financement de l’UNRWA se voyait ainsi amputé de 300 mio $. (60 mio $ avaient déjà été versés). Le chef de l’Agence, le Suisse Pierre Krähenbühl a, dès 2018, lancé un appel aux donateurs pour qu’ils augmentent leur contribution afin de pouvoir maintenir les indispensables programmes d’aide aux réfugié.e.s palestinien.ne.s. En 2018, ses efforts furent couronnés de succès, mais restait à assurer l’avenir. L’Agence a présenté pour 2019 un budget égal à celui de 2018.
Fin juin de cette année, Pierre Krähenbühl annonçait que l’UNRWA avait pu remplir son programme pour cette première moitié de l’année, mais que les fonds manquaient pour le second semestre. Lors de la session de la commission spéciale de l’ONU pour les annonces de contributions volontaires pour l’UNRWA, le secrétaire général, M. António Guterres, a souligné les efforts d’économies réalisés par l’Agence ces 5 dernières années pour un montant de 500 mio $.
Coup de tonnerre
Fin juillet 2019, des fuites d’un rapport d’une enquête interne de la commission d’éthique de l’UNRWA sont publiées dans la presse. Ce rapport accuse P. Krähenbühl, notamment d’abus de pouvoir et d’engagement de personnes sans respecter les règles en vigueur dans l’organisation. Il est reproché entre autres à P. Krähenbühl d’avoir voyagé 28 à 29 jours par mois - ces voyages ont permis de combler un déficit de 450 mio $. Début août, M. Antònio Gutteres a nommé M. Christian Saunders commissaire général adjoint de l’ONU pour soutenir l’UNRWA dans la poursuite de ses programmes.
Et la Suisse ?
La Suisse a versé avant le 30 juillet de cette année 22,3 mio CHF à l’UNRWA. Suite aux fuites dans la presse du rapport de l’ONU concernant la gestion de l’Agence, Ignazio Cassis, sans consulter les spécialistes du Proche – Orient au DFAE, a décidé de suspendre toute aide additionnelle à l’UNRWA. Les Pays - Bas et la Belgique ont également suspendu leur aide.
Le 2 octobre pourtant, l’Union Européenne décidait de maintenir son soutien à l’UNRWA et de poursuivre ses versements à l’organisation.
Conséquences
Les programmes de l’UNRWA dans les domaines de la santé, de l’éducation, ainsi que l’aide directe aux réfugié.e.s palestinien.ne.s dans les camps sont mis en danger par ces blocages de versements. En 2018, M. Krähenbühl a réussi à combler le déficit annoncé, mais tout reste à faire pour consolider le financement de l’UNRWA pour 2019 et pour le pérenniser.
Si la direction de l’UNRWA est sous enquête interne concernant surtout son mode de gestion de personnel, ce n’est pas au peuple palestinien d’en faire les frais.
On peut s’interroger aussi sur les intentions de M. Cassis qui a déclaré en 2018 : « L’aide de l’UNRWA constitue plus un obstacle qu’une solution à la paix au Proche-Orient. En particulier, les camps établis depuis des années en Jordanie et au Liban empêchent l’intégration ».