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To: Pétition au Synode et au Conseil de l’Église évangélique réformée de Suisse, à la Conférence des évêques Suisses, et à l’évêque au Synode de l’Église catholique chrétienne de la Suisse
Solidarité ecclésiale avec l’Afghanistan
Grande inquiétude au sujet des personnes afghanes en quête de protection
Nous serions très heureux d’avoir une prise de position officielle, claire et engagée des Églises de Suisse concernant la crise en Afghanistan. Dans beaucoup de paroisses, des personnes engagées bénévolement et des collaboratrices et collaborateurs entretiennent des contacts et des amitiés avec des personnes venant d’Afghanistan. Beaucoup sont extrêmement inquiets au sujet de la situation de membres de leurs familles, d’amis et d’amies dans leur patrie. Les Églises ne peuvent pas se taire par rapport à la crise massive en train de se dérouler en Afghanistan. C’est pourquoi les soussigné.es appellent l’Église réformée évangélique de Suisse, la Conférence des évêques Suisses, et l’évêque et le Conseil synodal de l’Église catholique chrétienne de la Suisse de prendre position comme suit :
1. Tou.tes les requérant.es d’asile d’origine afghane actuellement en Suisse doivent recevoir au moins une admission provisoire. Celle-ci devrait aussi être accordée après coup et par décision officielle aux requérant.es d’asile d’Afghanistan dont la demande a déjà été rejetée auparavant et qui, depuis lors, vivent, en partie depuis longtemps déjà, dans des conditions pitoyables sous le régime de l’aide d’urgence – à condition bien sûr qu’ils ou elles n’aient rien commis d’extrêmement grave entre-temps.
2. Le regroupement familial pour des personnes ayant fui l’Afghanistan (permis B ou F) devrait être facilité et s’étendre également à des personnes en dehors de cellule restreinte de la famille (par ex. des parents, des enfants adultes, des frères et sœurs). Le modèle doit être le regroupement familial facilité qui fut appliqué pour les ressortissant.es syrien.nes en 2013.
3. La Conférence des évêques Suisses, l’Église évangélique réformée de Suisse et l’évêque de l’Église catholique chrétienne de la Suisse doivent offrir à la Confédération et aux cantons leur soutien pour l’accueil de personnes fugitives en provenance de l’Afghanistan, dans les limites de leurs possibilités, comme cela se fait déjà maintenant.
Nous serions très heureux d’avoir une prise de position officielle, claire et engagée des Églises de Suisse concernant la crise en Afghanistan. Dans beaucoup de paroisses, des personnes engagées bénévolement et des collaboratrices et collaborateurs entretiennent des contacts et des amitiés avec des personnes venant d’Afghanistan. Beaucoup sont extrêmement inquiets au sujet de la situation de membres de leurs familles, d’amis et d’amies dans leur patrie. Les Églises ne peuvent pas se taire par rapport à la crise massive en train de se dérouler en Afghanistan. C’est pourquoi les soussigné.es appellent l’Église réformée évangélique de Suisse, la Conférence des évêques Suisses, et l’évêque et le Conseil synodal de l’Église catholique chrétienne de la Suisse de prendre position comme suit :
1. Tou.tes les requérant.es d’asile d’origine afghane actuellement en Suisse doivent recevoir au moins une admission provisoire. Celle-ci devrait aussi être accordée après coup et par décision officielle aux requérant.es d’asile d’Afghanistan dont la demande a déjà été rejetée auparavant et qui, depuis lors, vivent, en partie depuis longtemps déjà, dans des conditions pitoyables sous le régime de l’aide d’urgence – à condition bien sûr qu’ils ou elles n’aient rien commis d’extrêmement grave entre-temps.
2. Le regroupement familial pour des personnes ayant fui l’Afghanistan (permis B ou F) devrait être facilité et s’étendre également à des personnes en dehors de cellule restreinte de la famille (par ex. des parents, des enfants adultes, des frères et sœurs). Le modèle doit être le regroupement familial facilité qui fut appliqué pour les ressortissant.es syrien.nes en 2013.
3. La Conférence des évêques Suisses, l’Église évangélique réformée de Suisse et l’évêque de l’Église catholique chrétienne de la Suisse doivent offrir à la Confédération et aux cantons leur soutien pour l’accueil de personnes fugitives en provenance de l’Afghanistan, dans les limites de leurs possibilités, comme cela se fait déjà maintenant.
Why is this important?
En plus de ces préoccupations directement issues des activités pastorales et diaconales, il est important pour les soussignés que la Suisse se montre solidaire avec tous les membres de la société civile afghane dont tous les efforts en faveur d’une vie indépendante, avec des valeurs qui nous tiennent également à cœur comme l’autodétermination, la démocratie, l’égalité des genres et la liberté de conscience et de croyance, trouvent une fin tragique à cause de la prise de pouvoir des talibans et qui, pour des raisons compréhensibles, tentent de quitter le pays.
Les soussignées estiment par conséquent qu’il serait urgent que la Suisse accueille au plus vite un nombre vraiment substantiel de personnes fugitives, dans le cadre du programme de réinstallation du Haut-commissariat des nations unies pour les réfugiés (UNHCR). Dans cette procédure, le besoin de protection est évalué par l’UNHCR avant l’entrée dans le pays d’accueil, et seuls des réfugiés reconnus par l’UNHCR sont recommandés pour le programme de réinstallation (le système d’asile du SEM n’aurait donc pas à craindre de surcharges). Et ce sont les personnes particulièrement vulnérables (victimes de torture, réfugiés traumatisés, femmes, enfants, personnes malades et infirmes) qui ont priorité. Des personnes qui ont commis de graves crimes ou qui représentent un danger pour d’autres ne sont pas recommandées pour la réinstallation. Par ailleurs, le SEM vérifie toujours la volonté d’intégration des personnes proposées. Le nombre de 10'000 personnes mentionné dans les médias et les pétitions apparaît comme plausible, étant donné la forte baisse des demandes d’asile dans la dernière année et demie à cause du coronavirus. La Suisse et ses institutions peuvent supporter sans autre un tel nombre d’êtres humains.
Le communiqué de presse du Conseil fédéral du 18 août (Accueil humanitaire de personnes d’Afghanistan en Suisse ; https://www.admin.ch/gov/fr/accueil/documentation/communiques.msg-id-84752.html) ne laisse malheureusement entrevoir aucun indice positif concernant ces préoccupations (les visas humanitaires qui y sont mentionnés ne sont pas adéquats pour celles et ceux auxquel.les nous pensons). Ce que nous souhaitons ne se réalisera donc pas tout seul – il faut bien plutôt le revendiquer activement.
Le réseau de la Charte de la migration est prêt, ensemble avec beaucoup d’autres personnes engagées bénévolement dans les paroisses, à soutenir les autorités pour l’hébergement et l’accompagnement de personnes fugitives.
Les soussignées estiment par conséquent qu’il serait urgent que la Suisse accueille au plus vite un nombre vraiment substantiel de personnes fugitives, dans le cadre du programme de réinstallation du Haut-commissariat des nations unies pour les réfugiés (UNHCR). Dans cette procédure, le besoin de protection est évalué par l’UNHCR avant l’entrée dans le pays d’accueil, et seuls des réfugiés reconnus par l’UNHCR sont recommandés pour le programme de réinstallation (le système d’asile du SEM n’aurait donc pas à craindre de surcharges). Et ce sont les personnes particulièrement vulnérables (victimes de torture, réfugiés traumatisés, femmes, enfants, personnes malades et infirmes) qui ont priorité. Des personnes qui ont commis de graves crimes ou qui représentent un danger pour d’autres ne sont pas recommandées pour la réinstallation. Par ailleurs, le SEM vérifie toujours la volonté d’intégration des personnes proposées. Le nombre de 10'000 personnes mentionné dans les médias et les pétitions apparaît comme plausible, étant donné la forte baisse des demandes d’asile dans la dernière année et demie à cause du coronavirus. La Suisse et ses institutions peuvent supporter sans autre un tel nombre d’êtres humains.
Le communiqué de presse du Conseil fédéral du 18 août (Accueil humanitaire de personnes d’Afghanistan en Suisse ; https://www.admin.ch/gov/fr/accueil/documentation/communiques.msg-id-84752.html) ne laisse malheureusement entrevoir aucun indice positif concernant ces préoccupations (les visas humanitaires qui y sont mentionnés ne sont pas adéquats pour celles et ceux auxquel.les nous pensons). Ce que nous souhaitons ne se réalisera donc pas tout seul – il faut bien plutôt le revendiquer activement.
Le réseau de la Charte de la migration est prêt, ensemble avec beaucoup d’autres personnes engagées bénévolement dans les paroisses, à soutenir les autorités pour l’hébergement et l’accompagnement de personnes fugitives.