50 Unterschriften erreicht
An: Conseil fédéral, Conseil des Etats, Conseil national suisse, ainsi que les institutions financières suisses participant au blocus contre Cuba
UNBLOCK CUBA!!
11 novembre 2020
Chers amis
Grande joie : notre pétition a reçu une réponse le 9 novembre !
La Commission de politique étrangère du Conseil national l'a renvoyée au Parlement et elle devait être traitée avant la fin du mois de décembre !
https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20204332
-> Deutsche Version 🇩🇪: https://act.campax.org/petitions/unblock-cuba-1
-> Versione italiana 🇮🇹: https://act.campax.org/petitions/unblock-cuba-4
● Nous exigeons que la Confédération suisse, en tant que propriétaire de PostFinance, prenne les mesures nécessaires afin que les tous les particuliers, organisations et entreprises suisses qui le souhaitent, puissent réaliser des virements bancaires vers Cuba, sans entraves liées au blocus imposé par les États-Unis à Cuba.
● Nous exigeons la reprise immédiate des virements bancaires vers Cuba par PostFinance et les banques suisses telles que UBS, Credit Suisse, ZKB, ABS, Migros Bank etc.
● Nous appelons le Parlement suisse à condamner le blocus américain contre Cuba, ainsi que la participation active des banques suisses dans cette politique illégale et criminelle.
Nous exigeons également du Conseil fédéral :
● qu’il veille à ce que les représentations diplomatiques cubaines en Suisse puissent accomplir de manière efficace leurs fonctions, conformément à la "Convention de Vienne sur les rela-tions diplomatiques".
● que la Suisse vote pour la levée du blocus économique, commercial et financier des États-Unis contre Cuba, en vigueur depuis 1962, à l'Assemblée générale des Nations Unies, et qu'elle soutienne activement Cuba dans sa politique étrangère.
-> Versione italiana 🇮🇹: https://act.campax.org/petitions/unblock-cuba-4
● Nous exigeons que la Confédération suisse, en tant que propriétaire de PostFinance, prenne les mesures nécessaires afin que les tous les particuliers, organisations et entreprises suisses qui le souhaitent, puissent réaliser des virements bancaires vers Cuba, sans entraves liées au blocus imposé par les États-Unis à Cuba.
● Nous exigeons la reprise immédiate des virements bancaires vers Cuba par PostFinance et les banques suisses telles que UBS, Credit Suisse, ZKB, ABS, Migros Bank etc.
● Nous appelons le Parlement suisse à condamner le blocus américain contre Cuba, ainsi que la participation active des banques suisses dans cette politique illégale et criminelle.
Nous exigeons également du Conseil fédéral :
● qu’il veille à ce que les représentations diplomatiques cubaines en Suisse puissent accomplir de manière efficace leurs fonctions, conformément à la "Convention de Vienne sur les rela-tions diplomatiques".
● que la Suisse vote pour la levée du blocus économique, commercial et financier des États-Unis contre Cuba, en vigueur depuis 1962, à l'Assemblée générale des Nations Unies, et qu'elle soutienne activement Cuba dans sa politique étrangère.
Warum ist das wichtig?
La population cubaine a beaucoup souffert de ce blocus total pendant des décennies, mais elle a résisté jusqu’à ce jour – malgré les grands dégâts économiques et les nombreuses difficultés de la vie quotidienne.
L’administration Trump n'a cessé de renforcer le blocus avec l’objectif de plier le peuple et entamer un "changement de régime", ce qui est contraire au droit international et affecte avant tout l'approvisionnement en nourriture, médicaments, énergie et fournitures.
Dans le rapport annuel sur les effets du blocus américain à Cuba 2017, présenté à l'ONU, il est souligné que les dommages cumulés depuis 1962 s'élèvent à environ 933,7 milliards de dollars (USD). Lors des Assemblées générales de l'ONU, pratiquement tous les États, à l'exception des États-Unis et d'Israël, condamnent chaque année ce blocus criminel.
Le rapporteur spécial de l'ONU sur les effets négatifs des mesures coercitives unilatérales dans le domaine des droits de l'Homme, Idriss Jazairy, a condamné les restrictions économiques à des fins politiques, car elles violent les droits humains et les normes qui régissent les relations internationales ; il estime que ces restrictions peuvent provoquer des catastrophes humanitaires de grandes proportions.
Dans un rapport de l'ONU, les économistes américains Mark Weisbrot et Jeffrey Sachs du Washington Centre for Economic and Policy Research (CEPR) soulignent que ces blocus font avant tout des victimes civiles.
Le blocus américain contre Cuba – en réalité, il s'agit plutôt d'une guerre secrète et brutale à travers des mesures économiques - s’étend au-delà du territoire des Etats-Unis. Par exemple, les entreprises européennes, ou d’ailleurs, qui entretiennent des relations d'affaires avec Cuba, que ce soit pour fournir du pétrole, de la nourriture, des machines ou des équipements techniques, ou effectuer simplement des transactions financières, sont punies régulièrement avec des amendes effroyables. Mais les gouvernements - y compris le Conseil fédéral suisse – gardent le silence, car pour eux, il n’est pas opportun de froisser M. Trump.
Les banques suisses participent également à ce "jeu" opportuniste, cédant à la pression du gouvernement américain, s'engageant dans cette guerre au service des intérêts des États-Unis, plutôt que de s'engager sur les principes éthiques et de respect du droit international !
Aujourd'hui, l’institution financière PostFinance, filiale du groupe Poste (entièrement dans les mains de la Confédération, l’une des dernières à garder le flux de paiements, a également interrompu les transferts d'argent vers Cuba. Un désastre pour plusieurs ONG qui mènent des projets de soutien vitaux pour Cuba, pour des PME suisses qui ont fait le pari d’investir et de travailler avec l’Île; il en va de même pour de nombreuses personnes qui soutiennent financièrement leur famille à Cuba, des retraités qui ont choisi de passer leurs derniers jours là-bas, ou simplement des ami.e.s et sympathisant.e.s qui transfèrent de l'argent à des personnes ou des projets à des fins humanitaires ou solidaires.
Le blocus contre Cuba est un crime contre l’humanité!
Exigeons des responsables des institutions financières et bancaires, ainsi que du Conseil fédéral qu'ils lèvent immédiatement ce blocus illégal et criminel!
L’administration Trump n'a cessé de renforcer le blocus avec l’objectif de plier le peuple et entamer un "changement de régime", ce qui est contraire au droit international et affecte avant tout l'approvisionnement en nourriture, médicaments, énergie et fournitures.
Dans le rapport annuel sur les effets du blocus américain à Cuba 2017, présenté à l'ONU, il est souligné que les dommages cumulés depuis 1962 s'élèvent à environ 933,7 milliards de dollars (USD). Lors des Assemblées générales de l'ONU, pratiquement tous les États, à l'exception des États-Unis et d'Israël, condamnent chaque année ce blocus criminel.
Le rapporteur spécial de l'ONU sur les effets négatifs des mesures coercitives unilatérales dans le domaine des droits de l'Homme, Idriss Jazairy, a condamné les restrictions économiques à des fins politiques, car elles violent les droits humains et les normes qui régissent les relations internationales ; il estime que ces restrictions peuvent provoquer des catastrophes humanitaires de grandes proportions.
Dans un rapport de l'ONU, les économistes américains Mark Weisbrot et Jeffrey Sachs du Washington Centre for Economic and Policy Research (CEPR) soulignent que ces blocus font avant tout des victimes civiles.
Le blocus américain contre Cuba – en réalité, il s'agit plutôt d'une guerre secrète et brutale à travers des mesures économiques - s’étend au-delà du territoire des Etats-Unis. Par exemple, les entreprises européennes, ou d’ailleurs, qui entretiennent des relations d'affaires avec Cuba, que ce soit pour fournir du pétrole, de la nourriture, des machines ou des équipements techniques, ou effectuer simplement des transactions financières, sont punies régulièrement avec des amendes effroyables. Mais les gouvernements - y compris le Conseil fédéral suisse – gardent le silence, car pour eux, il n’est pas opportun de froisser M. Trump.
Les banques suisses participent également à ce "jeu" opportuniste, cédant à la pression du gouvernement américain, s'engageant dans cette guerre au service des intérêts des États-Unis, plutôt que de s'engager sur les principes éthiques et de respect du droit international !
Aujourd'hui, l’institution financière PostFinance, filiale du groupe Poste (entièrement dans les mains de la Confédération, l’une des dernières à garder le flux de paiements, a également interrompu les transferts d'argent vers Cuba. Un désastre pour plusieurs ONG qui mènent des projets de soutien vitaux pour Cuba, pour des PME suisses qui ont fait le pari d’investir et de travailler avec l’Île; il en va de même pour de nombreuses personnes qui soutiennent financièrement leur famille à Cuba, des retraités qui ont choisi de passer leurs derniers jours là-bas, ou simplement des ami.e.s et sympathisant.e.s qui transfèrent de l'argent à des personnes ou des projets à des fins humanitaires ou solidaires.
Le blocus contre Cuba est un crime contre l’humanité!
Exigeons des responsables des institutions financières et bancaires, ainsi que du Conseil fédéral qu'ils lèvent immédiatement ce blocus illégal et criminel!