An: Le Parlement
Pour le remboursement des contraceptifs hormonaux à visée thérapeutique par l’assurance de base !

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Les contraceptifs hormonaux ne sont pas uniquement utilisés à des fins contraceptives : ils sont aussi essentiels dans le traitement de certaines maladies gynécologiques, comme l'endométriose, le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) ou les règles très douloureuses ou abondantes.
Pourtant, l’assurance de base ne prend pas en charge ces médicaments, même lorsqu’ils sont prescrits à des fins strictement médicales.
Afin de remédier à cette injustice en matière de politique de santé, la conseillère nationale Brigitte Crottaz (PS) a déposé la motion 24.4625 [1]. Elle demande que les contraceptifs hormonaux soient remboursés par l'assurance maladie obligatoire lorsqu'ils sont utilisés dans un cadre thérapeutique.
Nous appelons les membres du Parlement à adopter cette motion, qui constitue une avancée concrète, juste et efficace pour la santé des femmes [2].
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Les contraceptifs hormonaux ne sont pas uniquement utilisés à des fins contraceptives : ils sont aussi essentiels dans le traitement de certaines maladies gynécologiques, comme l'endométriose, le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) ou les règles très douloureuses ou abondantes.
Pourtant, l’assurance de base ne prend pas en charge ces médicaments, même lorsqu’ils sont prescrits à des fins strictement médicales.
Afin de remédier à cette injustice en matière de politique de santé, la conseillère nationale Brigitte Crottaz (PS) a déposé la motion 24.4625 [1]. Elle demande que les contraceptifs hormonaux soient remboursés par l'assurance maladie obligatoire lorsqu'ils sont utilisés dans un cadre thérapeutique.
Nous appelons les membres du Parlement à adopter cette motion, qui constitue une avancée concrète, juste et efficace pour la santé des femmes [2].
Warum ist das wichtig?
Même l’Office fédéral de la santé publique le reconnaît : les femmes ont des besoins spécifiques en matière de santé, qui sont encore trop peu pris en compte dans notre
système de soins. Et un rapport du Conseil fédéral demande des mesures concrètes pour combler cette lacune. [2]
Le remboursement des coûts des traitements hormonaux pour les maladies gynécologiques serait une première étape simple et efficace dans cette direction.
En Suisse, des dizaines de milliers de jeunes filles et femmes souffrent de troubles gynécologiques comme l’endométriose, de règles très douloureuses ou abondantes, ou encore du syndrome des ovaires polykystiques. Ces affections, fréquentes mais souvent minimisées, ont des répercussions importantes sur:
système de soins. Et un rapport du Conseil fédéral demande des mesures concrètes pour combler cette lacune. [2]
Le remboursement des coûts des traitements hormonaux pour les maladies gynécologiques serait une première étape simple et efficace dans cette direction.
En Suisse, des dizaines de milliers de jeunes filles et femmes souffrent de troubles gynécologiques comme l’endométriose, de règles très douloureuses ou abondantes, ou encore du syndrome des ovaires polykystiques. Ces affections, fréquentes mais souvent minimisées, ont des répercussions importantes sur:
- la qualité de vie
- la santé mentale
- la capacité à suivre une formation ou à exercer une activité professionnelle.
Le traitement de ces pathologies repose le plus souvent – et parfois uniquement – sur la prescription de contraceptifs hormonaux. Or, comme ces médicaments ne figurent pas sur la liste des spécialités reconnues, ils ne sont pas remboursés par l’assurance de base, même lorsqu’ils sont prescrits à des fins strictement thérapeutiques. Ils restent par conséquent inaccessibles à certaines pour des raisons financières.
Cette situation est injuste. Elle pénalise financièrement les personnes concernées et
renforce les inégalités en matière de santé.
Le remboursement des contraceptifs hormonaux prescrits pour des troubles gynécologiques est une mesure médicalement justifiée, fondée sur des données scientifiques, et indispensable pour mieux répondre aux besoins spécifiques des femmes.
La santé des femmes n’est pas un sujet marginal. Elle doit enfin être prise au sérieux et traitée de manière équitable!
[1] Par souci de lisibilité, nous utilisons ici le terme « femmes » pour désigner les personnes concernées par des pathologies gynécologiques. Nous sommes bien conscient·e·s que ces enjeux concernent également certaines personnes trans et non binaires, qui sont évidemment pleinement incluses dans notre démarche.
[2] “Santé des femmes. Pour une meilleure prise en compte de leurs spécificités”, Rapport du Conseil fédéral donnant suite au postulat 19.3910 Fehlmann Rielle du 21.06.2019.
Cette situation est injuste. Elle pénalise financièrement les personnes concernées et
renforce les inégalités en matière de santé.
Le remboursement des contraceptifs hormonaux prescrits pour des troubles gynécologiques est une mesure médicalement justifiée, fondée sur des données scientifiques, et indispensable pour mieux répondre aux besoins spécifiques des femmes.
La santé des femmes n’est pas un sujet marginal. Elle doit enfin être prise au sérieux et traitée de manière équitable!
[1] Par souci de lisibilité, nous utilisons ici le terme « femmes » pour désigner les personnes concernées par des pathologies gynécologiques. Nous sommes bien conscient·e·s que ces enjeux concernent également certaines personnes trans et non binaires, qui sont évidemment pleinement incluses dans notre démarche.
[2] “Santé des femmes. Pour une meilleure prise en compte de leurs spécificités”, Rapport du Conseil fédéral donnant suite au postulat 19.3910 Fehlmann Rielle du 21.06.2019.