500 Unterschriften erreicht
An: Felix Schibli, directeur de l'Office de l'agriculture (ALW) de Soleure
120 chiens morts : nous demandons l’analyse de l'affaire Ramiswil !
Mise à jour : nous avons obtenu un succès partiel qui démontre l'efficacité de notre pétition. Le canton de Soleure a décidé de mener une enquête externe dans l'affaire Ramiswil, à l'initiative de la directrice de l'économie Sibylle Jeker. Il s'agit d'un premier pas, mais cela n'est pas encore suffisant. Nous vous invitons à partager notre pétition afin de renforcer notre influence et de garantir que les autres revendications de notre pétition soient également satisfaites.
deutsch - italiano - Nombre total de signatures de toutes les versions linguistiques
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Dans une ferme de Ramiswil (canton de Soleure), 164 animaux ont été retrouvés dans un état catastrophique. [1] Les services vétérinaires cantonaux·les avaient été informé·e·s en juillet par des défenseur·se·s des animaux des mauvaises conditions dans cette ferme, mais 120 chiens ont tout de même dû être euthanasiés [2,4]. Ce cas tragique met en évidence des lacunes problématiques dans l'application de la loi sur la protection des animaux et soulève des questions urgentes concernant le système de contrôle et la responsabilité des autorités.
Nous demandons à Felix Schibli (directeur de l'Office de l'agriculture, dont dépend le service vétérinaire) :
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Dans une ferme de Ramiswil (canton de Soleure), 164 animaux ont été retrouvés dans un état catastrophique. [1] Les services vétérinaires cantonaux·les avaient été informé·e·s en juillet par des défenseur·se·s des animaux des mauvaises conditions dans cette ferme, mais 120 chiens ont tout de même dû être euthanasiés [2,4]. Ce cas tragique met en évidence des lacunes problématiques dans l'application de la loi sur la protection des animaux et soulève des questions urgentes concernant le système de contrôle et la responsabilité des autorités.
Nous demandons à Felix Schibli (directeur de l'Office de l'agriculture, dont dépend le service vétérinaire) :
- Une analyse immédiate et totalement transparente des événements et la divulgation des procédures dans l'affaire Ramiswil.
- L'amélioration la plus rapide possible des mécanismes de contrôle et des ressources du service vétérinaire.
- La mise en place de stratégies améliorées, telles que des intervalles de contrôle plus rapprochés et plus stricts en cas de suspicion d'infraction à la loi sur la protection des animaux et de signalement de maltraitance animale.
Monsieur Schibli, veillez à ce qu'une telle tragédie ne se reproduise plus !
Warum ist das wichtig?
L'analyse transparente exigée pour le cas Ramiswil comprend notamment les réponses aux questions suivantes :
- Quand les signalements concernant les irrégularités dans l'exploitation en question ont-ils été déposés ?
- Quand les contrôles du service vétérinaire ont-ils eu lieu ?
- Quels ont été les résultats des contrôles précédents ?
- Quelles mesures ont été ordonnées et contrôlées ?
- Quand le prochain contrôle était-il prévu – et pourquoi le prochain contrôle n'a-t-il apparemment eu lieu que quatre mois après le dernier signalement des protecteur·rice·s des animaux ? [4]
- L'euthanasie des animaux était-elle vraiment la seule solution ? [3,4,5]
Les processus et les directives du service vétérinaire soulèvent également les questions suivantes :
- Comment la situation a-t-elle pu passer de « normale » à « catastrophique » en si peu de temps ? Pourquoi la situation s'est-elle détériorée si rapidement malgré plusieurs contrôles ? [3,5,6]
- Quels protocoles ou procédures internes ont échoué ou étaient insuffisants ?
- Y avait-il des signes de problèmes économiques [4] ou autres chez l'éleveuse, et si oui, comment ont-ils été pris en compte ?
L'amélioration rapide des mécanismes de contrôle et des ressources du service vétérinaire, ainsi que la mise en place de stratégies améliorées, impliquent notamment la publication des conclusions (« enseignements ») tirées de l'analyse. La référence à la « protection des données » ne doit pas empêcher de prendre en compte le grand intérêt public pour une clarification [7]. Au minimum, les procédures de base et les analyses des erreurs doivent être rendues publiques.
L'office vétérinaire doit pouvoir assumer ses responsabilités et ses obligations et protéger efficacement les animaux. Le contrôle et, le cas échéant, la sanction des abus dans l'élevage ne doivent pas dépendre de la persévérance de citoyen·ne·s engagé·e·s. L'Office de l'agriculture du canton de Soleure doit mettre en place des processus fiables qui garantissent le respect du bien-être animal conformément à la législation suisse dans toutes les exploitations d'élevage. Le cas tragique de Ramiswil montre que les structures et les processus du service vétérinaire présentent des lacunes qui empêchent un suivi et une lutte adéquats contre les violations de la loi sur la protection des animaux.
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Sources :
[1] Solothurner Zeitung (10.11.25): Tötung von 120 Hunden lässt auch Behörden nicht kalt: «Wenn so etwas passiert, belastet uns das sehr»
[2] SRF (08.11.25): Diese Tierhaltungsskandale bewegten die Schweiz
[3] SRF (09.11.25): Kantonstierärztin: «So etwas erlebe ich hoffentlich nie wieder»
[4] Blick (09.11.25): «Behörden haben weggeschaut»
[5] Blick (09.11.25): «Ich habe die Tiere selber gesehen»
[6] Watson (10.11.25): 120 verwahrloste Hunde auf Hof in Ramiswil SO eingeschläfert – das ist passiert
[7] Kanton Solothurn, Tierschutzmeldungen (Stand 10.11.25)