2023-06-24 11:23:16 +0200
An: Appel au parlement suisse et au Conseil fédéral
L'asile aussi pour les déserteurs et les opposant.e.s russes à la guerre!
La Suisse devrait faire un geste important pour contribuer à arrêter la machine de guerre russe qui sème la mort et la destruction depuis bientôt deux mois en Ukraine et qui force des millions d'Ukrainien.ne.s à fuir leur pays. Le parlement et le Conseil fédéral devraient accorder de manière urgente l'asile aux déserteus et aux conscrits russes qui refusent le service militaire ainsi qu'à toutes les personnes qui s'opposent publiquement en Russie à la guerre.
Premièr.e.s signataires: https://uploads-campax.s3.eu-central-1.amazonaws.com/Erstunterzeichner_innen%20%281%29.pdf
Premièr.e.s signataires: https://uploads-campax.s3.eu-central-1.amazonaws.com/Erstunterzeichner_innen%20%281%29.pdf
Warum ist das wichtig?
Depuis le déclenchement de la guerre d’agression de la Russie contre l’Etat souverain qu’est l’Ukraine et contre son peuple, l’immense élan de solidarité qui s’est manifesté dans la population suisse a amené notre gouvernement à ouvrir largement les portes de notre pays, à accorder sans restriction l’asile à des dizaines de milliers d’Ukrainiennes et Ukrainiens victimes de cette agression. Nous nous en réjouissons.
Toutefois, nous considérons que le droit à l’asile doit aussi être garanti à d’autres victimes de l’agression et du pouvoir dictatorial de Vladimir Poutine que la Suisse devrait publiquement s’engager à accueillir.
Il s’agit avant tout des jeunes soldats que l’ordre militaire poutinien transforme, bien malgré eux, en tueurs au service d’une barbare guerre d’agression.
Pour nombre d’entre ces garçons, âgés de dix-huit à vingt ans, la perspective que peut représenter cette guerre qu’ils n’ont pas choisi de faire, c’est de mourir au combat.
D’autres, que la logique de guerre amène à tuer, si ce n’est à pratiquer des exactions, voire des crimes de guerre, sont condamnés par cette guerre à un avenir de cauchemars hallucinés, de troubles psychologiques majeurs.
Ils risquent de connaître le dramatique retour à la vie civile qu’ont connu nombre de conscrits étasuniens après avoir sévi et tué au Vietnam ou plus récemment en Irak.
A l’intérieur de la Russie même, des centaines de milliers d’autres jeunes risquent eux aussi d’être mobilisés, d’être envoyés au front pour y accomplir de basses besognes.
Comme leurs aînés qui y sont déjà, ils n’ont pas le choix, sauf un, celui de déserter, de se soustraire à l’obligation militaire, de désobéir, au risque de lourdes peines, voire de la cour martiale.
En Russie, le durcissement des peines contre qui oserait parler de guerre et non pas « d’opération spéciale », la répression brutale de l’opposition à la guerre et les incarcérations, mettent les citoyens dans l’impossibilité d’organiser un vaste mouvement contre la guerre.
Dès lors, nous considérons que toutes ces catégories doivent aussi bénéficier du droit d’asile car, elles aussi sont victimes de la logique dictatoriale et impériale de Vladimir Poutine.
Ainsi, nous soussigné.e.s invitons le parlement suisse et le Conseil fédéral à annoncer publiquement l’octroi du droit d’asile en Suisse à tous les déserteurs russes, à tout jeune russe refusant la conscription et à toute personne habitant en Russie qui, en raison de ses opinions à propos de la guerre, risque la répression et la prison.
La portée d’une telle annonce publique de la part du gouvernement de la Suisse ferait office d’incitation à la désobéissance face à un gouvernement inique.
Toutefois, nous considérons que le droit à l’asile doit aussi être garanti à d’autres victimes de l’agression et du pouvoir dictatorial de Vladimir Poutine que la Suisse devrait publiquement s’engager à accueillir.
Il s’agit avant tout des jeunes soldats que l’ordre militaire poutinien transforme, bien malgré eux, en tueurs au service d’une barbare guerre d’agression.
Pour nombre d’entre ces garçons, âgés de dix-huit à vingt ans, la perspective que peut représenter cette guerre qu’ils n’ont pas choisi de faire, c’est de mourir au combat.
D’autres, que la logique de guerre amène à tuer, si ce n’est à pratiquer des exactions, voire des crimes de guerre, sont condamnés par cette guerre à un avenir de cauchemars hallucinés, de troubles psychologiques majeurs.
Ils risquent de connaître le dramatique retour à la vie civile qu’ont connu nombre de conscrits étasuniens après avoir sévi et tué au Vietnam ou plus récemment en Irak.
A l’intérieur de la Russie même, des centaines de milliers d’autres jeunes risquent eux aussi d’être mobilisés, d’être envoyés au front pour y accomplir de basses besognes.
Comme leurs aînés qui y sont déjà, ils n’ont pas le choix, sauf un, celui de déserter, de se soustraire à l’obligation militaire, de désobéir, au risque de lourdes peines, voire de la cour martiale.
En Russie, le durcissement des peines contre qui oserait parler de guerre et non pas « d’opération spéciale », la répression brutale de l’opposition à la guerre et les incarcérations, mettent les citoyens dans l’impossibilité d’organiser un vaste mouvement contre la guerre.
Dès lors, nous considérons que toutes ces catégories doivent aussi bénéficier du droit d’asile car, elles aussi sont victimes de la logique dictatoriale et impériale de Vladimir Poutine.
Ainsi, nous soussigné.e.s invitons le parlement suisse et le Conseil fédéral à annoncer publiquement l’octroi du droit d’asile en Suisse à tous les déserteurs russes, à tout jeune russe refusant la conscription et à toute personne habitant en Russie qui, en raison de ses opinions à propos de la guerre, risque la répression et la prison.
La portée d’une telle annonce publique de la part du gouvernement de la Suisse ferait office d’incitation à la désobéissance face à un gouvernement inique.
Wie die Unterschriften übergeben werden
Les signatures seront déposées auprès de la Chancellerie fédérale à Berne le vendredi 13 mai à 11h00. Une action avec plusieurs premier.e.s signataires et des militant.e.s pacifistes et antimilitaristes se tiendra sur la terrasse du Palais fédéral - aile Ouest.
Le 17 mars 2023, le Conseil national à 127 voix contre 68, et le 15 juin 2023 le Conseil des États, sans oppositions, ont décidé de ne pas donner suite à la pétition.