Introduire un frein à l'austérité dans la loi vaudoise

Le gouvernement du canton de Vaud a décidé de sabrer 305 millions de francs dans le budget des services publics et parapublics du canton. Il affirme sans gêne qu’il n’y aurait pas suffisamment d’argent dans les caisses. Cette politique imposée à marche forcée vise à casser les services publics et parapublics qui bénéficient à l’ensemble de la population. 

Cette politique coupe de manière indistincte dans tous les domaines du social et des prestations fournies à tous les habitants du canton. Ces coupes touchent la santé, l’enfance, le social, le personnel de l’Etat, l'enseignement ou encore les communes. Résultat: +20'000 personnes dans la rue et des milliers de grévistes pour contester ces coupes, défendre un service public et des biens communs en danger. 

En effet, la politique du canton vise depuis des années à assécher les caisses des collectivités à travers des allégements fiscaux qui profitent aux couches les plus aisées de la population. C’est ainsi plus de 1 milliard de francs par an que la population perd au profit des plus riches. 

Cette politique ne remet pas en question la baisse d’impôts de 7% promue par le gouvernement, qui va profiter tendanciellement aux plus aisés et a choisi de ne pas réclamer l’argent dû par une infime partie des plus riches suite à l’invraisemblable fraude organisée autour du bouclier fiscal.

Enfin, cette même politique se plie encore au frein à l'endettement qui empêche le canton d’utiliser ses ressources et qui impose des coupes automatiques dans les services à la population déjà en difficulté. 

Malgré cela, les dépenses du canton restent stables comparativement au PIB, le capital propre atteint 4,7 milliards de francs et la dette vaudoise est de seulement 500 millions de francs. Une situation financière exceptionnelle. 

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