An: Conseillère Fédérale Elisabeth Baume-Schneider
Demande d'interdiction légale de l'« hormone de la souffrance » PMSG

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Dans les fermes à sang en Islande et en Amérique du Sud, des grandes quantités de sang sont brutalement prélevés sur des juments en gestation afin d'en extraire l'hormone de fertilité PMSG (Pregnant Mare Serum Gonadotropin). Pour ce faire, les animaux apeurés sont conduits dans des boxes étroits et immobilisés de force afin de leur prélever des litres de sang à l'aide d'aiguilles épaisses. Les juments sont alors systématiquement soumises à la cruauté envers les animaux (1).
La PMSG est utilisée dans le monde entier dans l'élevage industriel - en particulier dans l'élevage porcin – afin de synchroniser les chaleurs d'une même exploitation. Le PMSG a pour unique but d’augmenter l'efficacité agricole. L'utilisation du PMSG est également autorisée en Suisse, pourtant l'Union suisse des paysans (USP) interdit l'utilisation de cette « hormone de la souffrance » depuis 2022 par voie de droit privé (2). Cette interdiction de l’union peut toutefois être outrepassée à tout moment, par exemple en raison de l'évolution du marché.
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Dans les fermes à sang en Islande et en Amérique du Sud, des grandes quantités de sang sont brutalement prélevés sur des juments en gestation afin d'en extraire l'hormone de fertilité PMSG (Pregnant Mare Serum Gonadotropin). Pour ce faire, les animaux apeurés sont conduits dans des boxes étroits et immobilisés de force afin de leur prélever des litres de sang à l'aide d'aiguilles épaisses. Les juments sont alors systématiquement soumises à la cruauté envers les animaux (1).
La PMSG est utilisée dans le monde entier dans l'élevage industriel - en particulier dans l'élevage porcin – afin de synchroniser les chaleurs d'une même exploitation. Le PMSG a pour unique but d’augmenter l'efficacité agricole. L'utilisation du PMSG est également autorisée en Suisse, pourtant l'Union suisse des paysans (USP) interdit l'utilisation de cette « hormone de la souffrance » depuis 2022 par voie de droit privé (2). Cette interdiction de l’union peut toutefois être outrepassée à tout moment, par exemple en raison de l'évolution du marché.
C'est pourquoi nous demandons à la conseillère fédérale Baume-Schneider, en tant que cheffe du Département fédéral de l'intérieur (DFI), d'interdire l'extraction, l'importation et l'utilisation de PMSG. Ainsi, la renonciation ne doit plus reposer sur la volonté du secteur, mais doit être inscrite dans la loi.
Warum ist das wichtig?
Le prélèvement de PMSG en Islande et en Amérique du Sud est contraire à la protection des animaux. Sur ces juments semi-sauvages gestantes, jusqu'à dix litres de sang sont prélevés de force par semaine pendant deux à trois mois. Les juments malades et blessées sont laissées à elles-mêmes, surtout en Argentine et en Uruguay. Les poulains ne sont qu'un sous-produit et un déchet : en Islande, ils sont abattus, en Amérique du Sud, ils sont avortés. Un produit obtenu dans des conditions aussi indignes pour les animaux ne doit pas être utilisé en Suisse.
L'utilisation de PMSG provoque des souffrances chez les truies et les porcelets. L'hormone est généralement utilisée sur des truies en bonne santé. Les naissances étroitement synchronisées représentent une énorme charge pour les truies. L’utilisation de l’hormone contraint les animaux à entrer en chaleur même s’ils sont faibles et épuisés. De plus, la sélection d'élevage et l'influence hormonale contraint la mère à donner naissance à plus de porcelets qu’elle ne peut nourrir. Les porcelets en surnombre meurent de faim ou sont tués.
Une interdiction légale de l’« hormone de la souffrance » est attendue depuis longtemps. L'extraction et l'utilisation du PMSG servent uniquement des intérêts économiques et soutiennent une production en masse de la viande de porc à bas prix. L'interdiction volontaire du secteur est louable. Elle s'applique à toutes les exploitations d'élevage qui participent au programme « AQ-Viande Suisse », dont fait partie la grande majorité des exploitations du pays. Une interdiction légale doit être mise en place afin d’assurer une sécurité juridique et des conditions cadres identiques pour tous les éleveurs. La Suisse se considère comme un pays pionnier en matière de protection des animaux. Une interdiction du PMSG serait à la hauteur de cette ambition et enverrait un signal clair vers l'extérieur. L'utilisation du PMSG n'est ni nécessaire ni éthiquement défendable, car son obtention et son utilisation sont liées à des problèmes considérables de protection des animaux. Il est donc logique et nécessaire de renoncer totalement au PMSG en Suisse.
Sources :
(1) https://www.tierschutzbund-zuerich.ch/en/what-we-do/blood-farms
(2) https://www.sbv-usp.ch/fr/hormone-problematique-bannie-de-lelevage-indigene
Documentaires (en englais) :
Iceland's blood farms - Is the public being deceived about the blood business? [Les fermes à sang islandaises - Le public est-il trompé ? - 2025]
L'utilisation de PMSG provoque des souffrances chez les truies et les porcelets. L'hormone est généralement utilisée sur des truies en bonne santé. Les naissances étroitement synchronisées représentent une énorme charge pour les truies. L’utilisation de l’hormone contraint les animaux à entrer en chaleur même s’ils sont faibles et épuisés. De plus, la sélection d'élevage et l'influence hormonale contraint la mère à donner naissance à plus de porcelets qu’elle ne peut nourrir. Les porcelets en surnombre meurent de faim ou sont tués.
Une interdiction légale de l’« hormone de la souffrance » est attendue depuis longtemps. L'extraction et l'utilisation du PMSG servent uniquement des intérêts économiques et soutiennent une production en masse de la viande de porc à bas prix. L'interdiction volontaire du secteur est louable. Elle s'applique à toutes les exploitations d'élevage qui participent au programme « AQ-Viande Suisse », dont fait partie la grande majorité des exploitations du pays. Une interdiction légale doit être mise en place afin d’assurer une sécurité juridique et des conditions cadres identiques pour tous les éleveurs. La Suisse se considère comme un pays pionnier en matière de protection des animaux. Une interdiction du PMSG serait à la hauteur de cette ambition et enverrait un signal clair vers l'extérieur. L'utilisation du PMSG n'est ni nécessaire ni éthiquement défendable, car son obtention et son utilisation sont liées à des problèmes considérables de protection des animaux. Il est donc logique et nécessaire de renoncer totalement au PMSG en Suisse.
Sources :
(1) https://www.tierschutzbund-zuerich.ch/en/what-we-do/blood-farms
(2) https://www.sbv-usp.ch/fr/hormone-problematique-bannie-de-lelevage-indigene
Documentaires (en englais) :
Iceland's blood farms - Is the public being deceived about the blood business? [Les fermes à sang islandaises - Le public est-il trompé ? - 2025]
PMSG - the hormone of misery | Good reasons for a ban [Le PMSG - l'hormone de la souffrance | Bonnes raisons pour l'interdire - 2024]
PMSG - hormone of double misery | blood farms in South America [Le PMSG, l’hormone de la double souffrance – les fermes à sang en Amérique du Sud - 2023]
PMSG - hormone of double misery | blood farms in South America [Le PMSG, l’hormone de la double souffrance – les fermes à sang en Amérique du Sud - 2023]