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An: Pierre-Antoine Hildbrand, municipal en charge de la sécurité de la Ville de Lausanne et Olivier Botteron, commandant de la police municipale de Lausanne
Racisme au sein de la police de Lausanne : reconnaître, enquêter, arrêter !

La police de Lausanne a un problème de racisme. Dans un communiqué, la ville de Lausanne divulgue des messages privés échangés par des agent·e·s de police, remplis de propos racistes, sexistes, homophobes et antisémites. (1)
Mais ce n’est que la partie émergée de l’iceberg : des contrôles discriminatoires, du profilage racial systématique, jusqu’à des violences policières mortelles, les personnes concernées alertent depuis des années sur le racisme structurel.
La police de Lausanne doit enfin tirer les conséquences de ces faits et reconnaître le racisme dans ses rangs. Ce n’est qu’à partir de cette reconnaissance que des mesures efficaces peuvent être prises.
Nous demandons :
- La reconnaissance du problème par la police et le département de la sécurité.
- Une étude indépendante sur le racisme, le profilage racial et les violences policières discriminatoires à Lausanne.
- La création d’un office municipal de médiation indépendant, qui reçoit et examine les plaintes des personnes concernées.
Warum ist das wichtig?
Officiellement, on affirme que « le racisme n’est heureusement pas omniprésent, mais plutôt rare. Le recrutement, la formation et la sensibilisation au traitement des minorités fonctionnent bien. » (2)
Mais la réalité est tout autre. Les personnes noires et autres personnes racisées témoignent depuis des années de discriminations policières : du profilage racial jusqu’à des violences racistes. Les révélations sur les groupes de discussion internes montrent en plus que le racisme, le sexisme, l’homophobie et l’antisémitisme ne sont pas dissimulés dans les rangs policiers, mais partagés ouvertement. Environ 50 agent·e·s de police lausannois·es ont pris connaissance de ces messages sans en informer leurs supérieurs.
De telles attitudes, l’indifférence et le silence sont le terreau du profilage racial, de la violence discriminatoire et d’escalades mortelles, comme dans le cas de Mike ben Peter en 2018. (3) Pourtant, ces incidents sont constamment présentés comme des « cas isolés » et les responsabilités évacuées. C’est pourquoi une étude indépendante est nécessaire pour mettre en lumière l’ampleur des structures racistes au sein de l’institution.
Sur le plan juridique aussi, les personnes concernées n’obtiennent presque jamais justice : les plaintes contre la police aboutissent rarement à des condamnations. Mike ben Peter, Roger Nzoy et Wilson A. : dans aucun de ces cas, des policiers n’ont été tenus pour responsables. (4)
C’est pourquoi il faut un office cantonal de médiation indépendant. Tant que la police s’auto-enquête, les personnes concernées restent ignorées. Une telle instance créerait un espace où les actes de discrimination, de violence et d’abus de pouvoir peuvent être examinés, pour que les victimes soient enfin prises au sérieux.
La justice, c’est : reconnaître le racisme, le combattre et croire les personnes concernées. Tout le reste revient à protéger les auteurs et à tolérer les violences racistes.
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Mais la réalité est tout autre. Les personnes noires et autres personnes racisées témoignent depuis des années de discriminations policières : du profilage racial jusqu’à des violences racistes. Les révélations sur les groupes de discussion internes montrent en plus que le racisme, le sexisme, l’homophobie et l’antisémitisme ne sont pas dissimulés dans les rangs policiers, mais partagés ouvertement. Environ 50 agent·e·s de police lausannois·es ont pris connaissance de ces messages sans en informer leurs supérieurs.
De telles attitudes, l’indifférence et le silence sont le terreau du profilage racial, de la violence discriminatoire et d’escalades mortelles, comme dans le cas de Mike ben Peter en 2018. (3) Pourtant, ces incidents sont constamment présentés comme des « cas isolés » et les responsabilités évacuées. C’est pourquoi une étude indépendante est nécessaire pour mettre en lumière l’ampleur des structures racistes au sein de l’institution.
Sur le plan juridique aussi, les personnes concernées n’obtiennent presque jamais justice : les plaintes contre la police aboutissent rarement à des condamnations. Mike ben Peter, Roger Nzoy et Wilson A. : dans aucun de ces cas, des policiers n’ont été tenus pour responsables. (4)
C’est pourquoi il faut un office cantonal de médiation indépendant. Tant que la police s’auto-enquête, les personnes concernées restent ignorées. Une telle instance créerait un espace où les actes de discrimination, de violence et d’abus de pouvoir peuvent être examinés, pour que les victimes soient enfin prises au sérieux.
La justice, c’est : reconnaître le racisme, le combattre et croire les personnes concernées. Tout le reste revient à protéger les auteurs et à tolérer les violences racistes.
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Sources:
- Communiqué de la Ville de Lausanne, 25.08.2025: Le racisme comme toutes les formes de discrimination n’ont pas leur place au sein de la Police municipale
- SRF, 27.08.2025: Lausanner Polizei unter Druck nach Chat-Skandal, Zitat Emmanuel Fivaz, Präsident des Schweizerischen Verbands der Polizeibeamtinnen und -beamten
- humanrights.ch, 14.08.2025: Mike ben Peter: du profilage racial à la mort
- humanrights.ch, 14.08.2025: Mike ben Peter: du profilage racial à la mort
- Justice4Nzoy, 30.08.2021, Ce qui c'est passé
- humanrights.ch, 11.03.2024: Wilson A. – un long combat contre le racisme institutionnel