Kinder auf den Fluchtwegen / Les enfants sur les chemins d’exil

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  • Appel: Les enfants sur les chemins d’exil
    La Suisse a signé la Convention relative aux droits de l’enfant de l’ONU le 24 février 1997. Elle s’engage ainsi à soumettre ses lois et ses décisions aux directives de la Convention. Ici en Suisse et partout dans le monde où des enfants sont concernés. Et pourtant la Suisse est régulièrement impliquée dans des violations des droits des enfants. Elles se déroulent de manière variée sur les chemins d’exil. Avec l’action « Les nommer par leur nom », nous en rappelons la mémoire et protestons contre elles. Voici quatre exemples : • Pour les années 2025-2027, la Suisse soutient l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes Frontex avec 52 à 61 millions de francs par année. Cette agence, fortement militarisée, empêche sans cesse de manière violente, des migrantes et des migrants de passer les frontières extérieures de l’Europe, violant ainsi le droit fondamental de déposer une demande d’asile. De l’argent suisse contribue à ce que depuis des années des milliers d’enfants meurent à ces frontières extérieures, sur des bateaux qui sombrent, en suffoquant dans des camions, dans des échanges de tirs aux passages de douane, etc. • Quand des enfants et des adolescents parviennent malgré tout à entrer en Europe, ils sont la plupart du temps d’abord enfermés, seuls ou avec leur famille, dans des camps de détention au Sud de l’Europe. Ici aussi, la Suisse est financièrement impliquée: dans le cadre d’une coopération avec la Grèce, elle soutient, avec 2,4 millions de francs par an, des «zones protégées» pour des mineurs non accompagnés dans de tels camps sur les îles grecques. Ainsi par exemple sur l’île de Samos où 500 mineurs sont entassés dans des conditions minables dans un bâtiment conçu pour 200. • Parfois des familles ou des mineurs non accompagnés parviennent à venir jusqu’en Suisse. Mais presque nécessairement ils doivent passer par un autre pays européen. S’ils y ont été enregistrés, la Suisse va s’efforcer de les y renvoyer. Il en résulte régulièrement des expulsions sous contrainte qui traumatisent fortement les enfants, ces derniers temps souvent en Croatie. Même si les autorités prétendent le contraire, il s’avère souvent que ce pays ne dispose pas de structures d’accueil adéquates pour des familles et de soins médicaux suffisants pour des enfants malades. • Souvent, des familles dont la demande d’asile a été refusée en Suisse ne peuvent pas être expulsées, pour diverses raisons. Ces personnes déboutées se retrouvent alors dans des centres d’aide d’urgence. On y garantit des conditions minimales de survie, mais les enfants et les adolescents précisément y sont confrontés à des conditions indignes. Dans une étude détaillée, la Commission fédérale des migrations a dévoilé les difficultés suscitées par le régime de l’aide d’urgence. Une prise de position juridique souligne que, sous de nombreux aspects, cette situation est en contradiction avec la Constitution fédérale et la Convention relative aux droits de l’enfant de l’ONU.
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  • Aufruf: Kinder auf den Fluchtwegen
    Am 24. Februar 1997 hat die Schweiz die Kinderrechtskonvention der UNO unterzeichnet. Die Schweiz verpflichtet sich damit, ihre Gesetze und Entscheidungen an den Richtlinien der Konvention zu orientieren. Hier in der Schweiz und überall auf der Welt, wo Kinder betroffen sind.  Trotzdem ist die Schweiz regelmässig an Verletzungen der Kinderrechte beteiligt. Diese geschehen vielfältig auf den Fluchtwegen. Daran erinnern wir und protestieren dagegen mit der Aktion «Beim Namen nennen».  Dazu vier Beispiele: • Für die Jahre 2025-2027 unterstützt die Schweiz die Europäische Agentur für Grenz- und Küstenwache Frontex mit 52 bis 61 Millionen Franken pro Jahr. Diese stark militarisierte Agentur hindert immer wieder mit Gewalt Migrantinnen und Migranten daran, die Aussengrenzen Europas zu überwinden, und verletzt damit das Grundrecht, um Asyl zu bitten. Schweizer Geld trägt dazu bei, dass seit Jahren an diesen Aussengrenzen Tausende von Kindern umkommen, auf gekenterten Booten, durch Erstickung in Lastwagen, in Schiesserein an Grenzübergängen, usw. • Wenn es Kindern und Jugendlichen trotzdem gelingt, nach Europa zu kommen, werden sie meistens zuerst, ob allein oder mit ihrer Familie, in haftähnlichen Lagern in Südeuropa eingesperrt. Auch hier ist die Schweiz finanziell beteiligt: Im Rahmen einer Kooperation mit Griechenland unterstützt sie mit 2,4 Millionen Franken jährlich, in solchen Lagern auf den griechischen Inseln, «geschützte Zonen» für unbegleitete Minderjährige. So zum Beispiel auf Samos, wo 500 Minderjährige unter misslichen Bedingungen in einem Gebäude eingepfercht sind, das für 200 konzipiert ist. • Manchmal gelingt es Familien oder unbegleiteten Minderjährigen, bis in die Schweiz zu kommen. Fast zwangsweise müssen sie aber über ein anderes europäisches Land einreisen. Wurden sie dort registriert, so bemüht sich die Schweiz, sie in dieses Land zurückzuschicken. So kommt es regelmässig zu Zwangsausschaffungen, die die Kinder stark traumatisieren, in letzter Zeit häufig nach Kroatien. Obschon die Behörden das Gegenteil behaupten, erweist sich oft, dass in diesem Land die Aufnahmestrukturen für Familien und die medizinische Betreuung von kranken Kindern nicht gewährt sind. • Familien, deren Asylgesuch in der Schweiz abgelehnt wurde, können öfters, aus verschiedenen Gründen, nicht ausgeschafft werden. Dann kommen diese abgewiesenen Menschen in Nothilfezentren. Dort werden zwar minimale Überlebenshilfen gewährt, aber gerade Kinder und Jugendliche werden in diesen Zentren unwürdigen Bedingungen ausgesetzt. In einer ausführlichen Studie hat die Eidgenössische Migrationskommission auf die Missstände in der Nothilfe hingewiesen. In einer rechtlichen Stellungnahme wird gezeigt, dass diese Situation unter vielen Aspekten in Widerspruch steht mit der Bundesverfassung und der Kinderrechtskonvention der UNO.
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