Corona Krise: Tamedia & Solidarität/Solidarité 🇩🇪 🇫🇷

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  • Crise Corona: la marge bénéficiaire au lieu de la solidarité
    Cher Monsieur Supino, Lorsqu'un riche groupe comme Tamedia demande de l'argent public et des sacrifices aux employé-e-s, avant même que le virus Corona n'ait été éradiqué en Suisse, cela ne peut pas rester sans réaction. Loin de nous l'idée de créer un climat conflictuel, mais nous demandons que Tamedia fasse preuve de responsabilité démocratique et politique et donne un signal aux autres entreprises quant à la manière dont la crise peut être surmontée de façon solidaire. Le groupe de presse Tamedia, le plus puissant et le plus riche de Suisse, possède plusieurs journaux dont le Tages-Anzeiger, la Basler-Zeitung, la Berner-Zeitung, le Bund, 20 Minutes, la SonntagsZeitung, 24 Heures, la Tribune de Genève, le Matin Dimanche. A ce titre il détient une position de monopole dans plusieurs régions. Il engrange aussi, grâce à des plate-formes de vente telles que Ricardo, tutti.ch, home gate, de précieux bénéfices. Or voilà qu'il entend aujourd'hui compenser 30 millions de moins-value bénéficiaire liée à la crise du virus Corona par des économies sur le dos du personnel et cela grâce à l'argent de la caisse fédérale. Le groupe Tamedia (aujourd'hui TX Groupe) a décrété, sous la houlette de Pietro Supino, Président du Conseil d'administration, le travail partiel. Les rédactions subiront des coupes, parfois au-delà de 10%, selon les secteurs. On économise sur cette valeur de travail alors que les rédactions fonctionnent déjà physiquement et psychologiquement au ralenti, la plupart des journalistes travaillant à domicile avec des enfants autour d'eux. Au lieu de réduire ses effectifs, un groupe de presse exerçant une responsabilité civique et dont les caisses sont pleines devrait au contraire engager du personnel. Cette amputation a lieu dans un contexte de crise extrême, alors que la population a justement besoin d'informations et d'analyses fiables et indépendantes. Il est à signaler que d'autres médias renoncent en ligne au paiement de l'information, mettant gratuitement leurs textes à disposition. Dans le capital de Tamedia, le pool familial contrôle 70% des voix. Les actionnaires majoritaires, comme le montrent les comptes du groupe, ont engrangé durant des décennies des bénéfices à hauteur de plusieurs centaines de millions de francs. Les membres de la direction générale ont encaissé de généreux bonus. Alors qu'une grande partie de la population craint pour sa vie, sa santé ou son travail, que des citoyennes et citoyens créent des chaînes de solidarité, les propriétaires et la direction du groupe Tamedia ne pensent qu'à leurs propres intérêts financiers. Alors que la Suisse affronte en ce moment probablement la pire crise depuis la Deuxième Guerre mondiale, le groupe Tamedia puise sans réserve dans la trésorerie de l'État. Ce faisant, il envoie un signal fatal plutôt que d'oeuvrer en direction d'une répartition socialement durable de charges que l'on prévoit énormes. Nous attendons des propriétaires de Tamedia qu'ils fassent preuve de responsabilité nationale et de disponibilité dans le sens d'une résolution solidaire de la crise. Premiers signataires: Richard Aschinger, Journalist Reto Auer, Prof. Dr. med, Bern Roman Berger, Journalist Esther Bertschi, Lehrerin Urs Buess, Journalist Christian Campiche, Journalist Mario Carera, ehem. Berater Alt-BR Moritz Leuenberger Ruth Dreifuss, Genève Anita Fetz, Kleinunternehmerin, ehem. Ständerätin BS Andrea Hämmerle, ehem. Nationalrat GR Urs Hänsenberger, Bern Franz Hohler, Schriftsteller Lisa Hürlimann, Bibliothekarin Claude Janiak, ehem. Ständerat BL Josef Lang, Historiker, ehem. Nationalrat ZG Margret Studer, Journalistin Peter Studer, ehem. Chefredaktor Tages-Anzeiger, Fernsehen DRS, Präsident des Presserats Klaus Merz, Schriftsteller Hans-Ulrich Probst, Literaturredaktor Ruth Schweikert, Schriftstellerin Andrea Weik, Bern Monika Zech, Journalistin
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  • Corona-Krise: Gewinninteressen statt Solidarität
    Sehr geehrter Herr Supino Wenn ein reicher Konzern wie Tamedia Staatsgeld und Angestelltenopfer verlangt, bevor Corona in der Schweiz voll losgebrochen ist, kann das nicht ohne Reaktion bleiben. Kein Streit jetzt – aber wir fordern Tamedia auf, staats- und demokratische Verantwortung zu zeigen und anderen Unternehmen ein Zeichen zu setzen, wie die Krise solidarisch bewältigt werden kann. Der schweizweit mächtigste und finanzkräftigste private Medienkonzern Tamedia, der im Informationsbereich u.a. mit Tages-Anzeiger, Basler-Zeitung, Berner Zeitung, der Bund, 20 Minuten, 20 minutes, SonntagsZeitung, 24Heures, Le Matin Dimanche in vielen Regionen eine monopolartige Stellung hält und aus Verkaufsplattformen: u.a. Ricardo, tutti.ch, homegate hohe Gewinne zieht, will wegen der Corona-Krise auf 30 Millionen geschätzte Mindereinnahmen mit Sparschnitten beim Personal und Geld aus Staatskassen ausgleichen. Der Tamedia-Konzern, (heute TX Group), unter Leitung von VR-Präsident Pietro Supino, verordnet Kurzarbeit. Arbeitspensen werden generell um 10 Prozent gekürzt, in verschiedenen Bereichen um mehr. In einer Zeit, in der Redaktionen physisch und psychologisch am Anschlag funktionieren – die meisten Journalistinnen und Journalisten arbeiten im Home Office, viele mit Kindern im Haus – wird journalistische Kapazität weggespart. Ein Medienkonzern mit staatspolitischer Verantwortung und vollen Kassen müsste jetzt Personal aufstocken, nicht reduzieren. Der Abbau erfolgt in einer extremen Krise, in der die Bevölkerung ganz besonders auf vertrauenswürdige, unabhängige Informationen und Einschätzungen angewiesen ist. Andere Medien heben in dieser Situation die Bezahlpflicht auf und legen ihre Information offen. Der Familienpool kontrolliert bei Tamedia rund 70 Prozent der Aktien-Stimmen. Die Mehrheitsaktionäre haben, wie Jahresrechnungen zeigen, über Jahrzehnte von Gewinnen in Höhe von mehreren hundert Millionen profitiert. Geschäftsleitungsmitglieder kassierten hohe Boni. Während ein grosser Teil der Bevölkerung befürchtet, Leben, Gesundheit oder den Job zu verlieren, und sich Bürgerinnen und Bürger im Alltag mit Solidarnetzen unterstützen, konzentrieren sich die Eigentümer und die Unternehmensleitung des Tamedia-Konzerns auf die Sicherung ihrer finanziellen Eigeninteressen. Für die notwendige Suche nach einer sozial tragfähigen Aufteilung der voraussehbar enormen Lasten aus der wohl schwersten Krise des Landes seit dem Zweiten Weltkrieg, setzt der Tamedia-Konzern mit seinem schnellen Griff in die Staatskasse ein fatales Zeichen. Wir erwarten von den Eigentümern von Tamedia staatspolitische Verantwortung und Bereitschaft zur solidarischen Bewältigung der Krise. Erstunterzeichnende: Richard Aschinger, Journalist Reto Auer, Prof. Dr. med, Bern Roman Berger, Journalist Esther Bertschi, Lehrerin Urs Buess, Journalist Christian Campiche, Journalist Mario Carera, ehem. Berater Alt-BR Moritz Leuenberger Ruth Dreifuss, Genf Anita Fetz, Kleinunternehmerin, ehem. Ständerätin BS Andrea Hämmerle, ehem. Nationalrat GR Urs Hänsenberger, Bern Franz Hohler, Schriftsteller Lisa Hürlimann, Bibliothekarin Claude Janiak, ehem. Ständerat BL Josef Lang, Historiker, ehem. Nationalrat ZG Margret Studer, Journalistin Peter Studer, ehem. Chefredaktor Tages-Anzeiger, Fernsehen DRS, Präsident des Presserats Klaus Merz, Schriftsteller Hans-Ulrich Probst, Literaturredaktor Ruth Schweikert, Schriftstellerin Andrea Weik, Bern Monika Zech, Journalistin
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